Vendredi 17 septembre 2021
« Qui est le plus grand ? » Cette question mérite d’être prise à bras-le-corps car elle permet de nous situer vis-à-vis de Dieu et de notre prochain. La mettre de côté serait d’une certaine manière refuser de prendre la juste place qui nous revient. Oser la formuler c’est en effet prendre le risque d’être remis à sa place. Et quelle joie ! Qui mieux que Jésus sait ce qui est bon pour nous et la place qui est la nôtre ? Seigneur, montre-moi quelle est ma place dans ce monde, que je puisse porter un fruit qui me dépasse et me rende heureux.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Chapitre 9, versets 30 à 37
En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. » AELF