Lundi 06 septembre 2021
« Chemin faisant ». Je peux lire la scène avec ce prisme : rester dans les pas des disciples qui suivent le Christ. Ça parle beaucoup, mais en même temps ça marche, du début à la fin du texte ! Les questions et les réponses auraient-elles été les mêmes, assis sur l’herbe ? Temps béni de la marche côte à côte, corps en mouvement qui respirent de concert. On regarde dans la même direction, sans forcément se regarder et c’est le cœur qui parle. Comme lors des trajets en voiture où parfois adviennent certaines confidences. Je peux laisser résonner ce texte, « chemin faisant » lors des trajets qui seront les miens aujourd’hui.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Chapitre 8, versets 27 à 35
En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. » Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne. Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. » AELF