« Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Mc 6, 14-29
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Jésus a envoyé ses disciples en mission, et il semble s’être retiré du devant de la scène. L’évangéliste nous invite alors à contempler le monde ainsi laissé à lui-même. Demandons la grâce de connaître le désordre qui peut habiter ce monde, et d’en avoir horreur. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Nous écoutons le chant « À l’agneau immolé » interprété par le groupe « Louange vivante » et Sylvain Frémond.
Tous les anges louent sa Sainteté L'univers crie sa Majesté Chantons gloire et puissance, force et louange A l'agneau A l'agneau immolé A l'agneau A l'agneau immolé
Les ténèbres ont réculé Devant l'oeuvre de la croix Devant l'agneau immolé Et le sang versé pour moi
Tous les anges louent sa Sainteté L' univers crie sa Majesté Chantons gloire et puissance, force et louange A l'agneau A l'agneau immolé A l'agneau A l'agneau immolé
De la vie qu'il a donnée A la vie qui brûle en moi Ton amour est à jamais Ma reconnaissance au Roi
Tous les anges louent sa Sainteté L' univers crie sa Majesté Chantons gloire et puissance, force et louange A l'agneau A l'agneau immolé A l'agneau A l'agneau immolé
Vivant, Vivant Puissant, Puissant
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’évangile selon saint Marc.
En ce temps-là, comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.
1. Osons regarder en face cette caricature horrible du festin des noces de l’Agneau. Ces hommes, dépositaires du pouvoir qui leur est donné pour réaliser la vie harmonieuse du peuple, et qui le détournent pour satisfaire leurs désirs. Regardons cela, pour en avoir horreur.
2. Regardons de plus près les personnes. Hérode, qui refuse de servir Dieu et veut prendre sa place en disposant de tout ; Hérodiade, menée par son ambition, et qui va transmettre le mal qui la possède ; sa fille, enfin, victime de sa mère, mais qui devient complice ; voilà les trois aspects du péché, qui ouvre la porte à la mort.
3. Je peux reconnaître dans ma vie de tous les jours, dans ce que je peux voir et entendre de ce qui se passe dans le monde et jusqu’en moi, les germes plus ou moins développés de ce qui est à l’œuvre ici : l’ambition, la seule préoccupation de soi et de la satisfaction de ses désirs, l’incapacité à dire non à ce que je sais être mal.
En écoutant à nouveau la première partie de ce récit, je me rends attentive à la façon dont le mal pénètre le monde pour le détruire.
En ce temps-là, comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. »
En voyant ce que deviendrait le monde s’il était ainsi coupé de Dieu, je rends grâce avec l’humanité entière de n’avoir pas été abandonné au pouvoir de la mort, et je rend grâce pour la venue du Christ, descendu parmi nous pour que nous ayons la vie en plénitude. Je lui demande de me prendre avec lui pour travailler à la mission du Père.
Âme du Christ, sanctifie-moi. Corps du Christ, sauve-moi. Sang du Christ, enivre-moi. Eau du côté du Christ, lave-moi. Passion du Christ, fortifie-moi. Ô bon Jésus, exauce-moi. Dans tes blessures, cache-moi. Ne permets pas que je sois séparé de toi. De l’ennemi perfide, défends-moi. À l’heure de ma mort, appelle-moi. Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, toi, dans les siècles des siècles. Amen
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit
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Jésus a envoyé ses disciples en mission, et il semble s’être retiré du devant de la scène. L’évangéliste nous invite alors à contempler le monde ainsi laissé à lui-même. Demandons la grâce de connaître le désordre qui peut habiter ce monde, et d’en avoir horreur. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Nous écoutons le chant « À l’agneau immolé » interprété par le groupe « Louange vivante » et Sylvain Frémond.
Tous les anges louent sa Sainteté L'univers crie sa Majesté Chantons gloire et puissance, force et louange A l'agneau A l'agneau immolé A l'agneau A l'agneau immolé
Les ténèbres ont réculé Devant l'oeuvre de la croix Devant l'agneau immolé Et le sang versé pour moi
Tous les anges louent sa Sainteté L' univers crie sa Majesté Chantons gloire et puissance, force et louange A l'agneau A l'agneau immolé A l'agneau A l'agneau immolé
De la vie qu'il a donnée A la vie qui brûle en moi Ton amour est à jamais Ma reconnaissance au Roi
Tous les anges louent sa Sainteté L' univers crie sa Majesté Chantons gloire et puissance, force et louange A l'agneau A l'agneau immolé A l'agneau A l'agneau immolé
Vivant, Vivant Puissant, Puissant
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’évangile selon saint Marc.
En ce temps-là, comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.
1. Osons regarder en face cette caricature horrible du festin des noces de l’Agneau. Ces hommes, dépositaires du pouvoir qui leur est donné pour réaliser la vie harmonieuse du peuple, et qui le détournent pour satisfaire leurs désirs. Regardons cela, pour en avoir horreur.
2. Regardons de plus près les personnes. Hérode, qui refuse de servir Dieu et veut prendre sa place en disposant de tout ; Hérodiade, menée par son ambition, et qui va transmettre le mal qui la possède ; sa fille, enfin, victime de sa mère, mais qui devient complice ; voilà les trois aspects du péché, qui ouvre la porte à la mort.
3. Je peux reconnaître dans ma vie de tous les jours, dans ce que je peux voir et entendre de ce qui se passe dans le monde et jusqu’en moi, les germes plus ou moins développés de ce qui est à l’œuvre ici : l’ambition, la seule préoccupation de soi et de la satisfaction de ses désirs, l’incapacité à dire non à ce que je sais être mal.
En écoutant à nouveau la première partie de ce récit, je me rends attentive à la façon dont le mal pénètre le monde pour le détruire.
En ce temps-là, comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. »
En voyant ce que deviendrait le monde s’il était ainsi coupé de Dieu, je rends grâce avec l’humanité entière de n’avoir pas été abandonné au pouvoir de la mort, et je rend grâce pour la venue du Christ, descendu parmi nous pour que nous ayons la vie en plénitude. Je lui demande de me prendre avec lui pour travailler à la mission du Père.
Âme du Christ, sanctifie-moi. Corps du Christ, sauve-moi. Sang du Christ, enivre-moi. Eau du côté du Christ, lave-moi. Passion du Christ, fortifie-moi. Ô bon Jésus, exauce-moi. Dans tes blessures, cache-moi. Ne permets pas que je sois séparé de toi. De l’ennemi perfide, défends-moi. À l’heure de ma mort, appelle-moi. Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, toi, dans les siècles des siècles. Amen
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