Jeudi 20 octobre 2022
Le pharisien tombe dans le piège, il connait sa position plus honorable aux vues de la société religieuse et ne se prive pas de se comparer aux autres, au publicain notamment qu’il voit. Il utilise la prière comme moyen de se rassurer, de s’élever et d’autosatisfaire son moi. Pourtant faut-il éliminer l’autre pour se sentir aimé de Dieu ? Fort heureusement que non, le cœur de Dieu est assez grand pour aimer aux dimensions du monde. Je peux penser à cela aujourd’hui et me laisser envahir par la joie de me savoir aimer.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Lc 18, 9-14
« En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’ Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’ Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé ». © AELF Image à la une : https://pixabay.com/fr/photos/homme-chagrin-douleur-de-poitrine-1846050/