Mercredi 15 septembre 2021
Les réactions des disciples sont à l’opposé de ce que Jésus vient de dire. Il leur fait part de ce qui l’attend à Jérusalem : sa passion, mort et résurrection, mais eux ne comprennent pas, ont peur et cherchent à savoir qui est le plus grand parmi eux. Il semble difficile de descendre plus bas dans les sentiments. Et pourtant Jésus ne les rabroue pas ! Il les prend comme ils sont et les invite patiemment à grandir. Seigneur, permets moi de me décharger sur toi de mes inquiétudes, de ce qui m’encombre et m’éloigne de toi.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Chapitre 9, versets 30 à 37
En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. » AELF