Lundi 07 avril
Lecture du jour : Dn 13, 41c - 62
Aujourd'hui nous sommes le lundi 7 avril, et nous entrons dans la dernière semaine du Carême.
Cette semaine, avec le parcours de Carême “Mettre de l’ordre dans sa vie”, nous nous intéressons à notre relation aux autres, à la lumière des Ecritures.
Je me prépare à vivre cette semaine, avec dans le cœur tout mon cheminement de carême pour mettre de l’ordre dans ma vie. Seigneur je dépose au pied de ta croix, mes luttes, mes désirs, et ce qui m’attend aujourd’hui. je prends le temps de faire silence puis je dis « Tu es avec moi dans ce silence apaisé qui m’habite » et je trace sur moi un signe de croix : au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.
Nous écoutons le chant “Dirige moi par ta vérité” du groupe Ad dei gloriam.
La lecture de ce jour est tirée du livre de Daniel au chapitre 13.
En ces jours-là, le peuple venait de condamner à mort Suzanne. Alors elle cria d’une voix forte : « Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent, tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage. Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. » Le Seigneur entendit sa voix. Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l’esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel, qui se mit à crier d’une voix forte : « Je suis innocent de la mort de cette femme ! » Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda : « Que signifie cette parole que tu as prononcée ? » Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit : « Fils d’Israël, vous êtes donc fous ? Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité, vous avez condamné une fille d’Israël. Revenez au tribunal, car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. » Tout le peuple revint donc en hâte, et le collège des anciens dit à Daniel : « Viens siéger au milieu de nous et donne-nous des explications, car Dieu a déjà fait de toi un ancien. » Et Daniel leur dit : « Séparez-les bien l’un de l’autre, je vais les interroger. » Quand on les eut séparés, Daniel appela le premier et lui dit : « Toi qui as vieilli dans le mal, tu portes maintenant le poids des péchés que tu as commis autrefois en jugeant injustement : tu condamnais les innocents et tu acquittais les coupables, alors que le Seigneur a dit : “Tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste.” Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme, dis-nous sous quel arbre tu les as vus se donner l’un à l’autre ? » Il répondit : « Sous un sycomore. » Daniel dit : « Voilà justement un mensonge qui te condamne : l’ange de Dieu a reçu un ordre de Dieu, et il va te mettre à mort. » Daniel le renvoya, fit amener l’autre et lui dit : « Tu es de la race de Canaan et non de Juda ! La beauté t’a dévoyé et le désir a perverti ton cœur. C’est ainsi que vous traitiez les filles d’Israël, et, par crainte, elles se donnaient à vous. Mais une fille de Juda n’a pu consentir à votre crime. Dis-moi donc sous quel arbre tu les as vus se donner l’un à l’autre ? » Il répondit : « Sous un châtaignier. » Daniel lui dit : « Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne : l’ange de Dieu attend, l’épée à la main, pour te châtier, et vous faire exterminer. » Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui. Puis elle se retourna contre les deux anciens que Daniel avait convaincus de faux témoignage par leur propre bouche. Conformément à la loi de Moïse, on leur fit subir la peine que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain : on les mit à mort. Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je regarde en imagination, la scène. C’est un jardin de Babylone où vit un couple Joakim et Suzanne, deux justes; Suzanne était belle et fidèle au Seigneur. Je vois aussi ces deux anciens, chargés de rendre la justice mais dont les yeux ont été voilés par un attachement désordonné : leur désir envers Suzanne. Ils en viennent à porter un faux témoignage parce qu’ils ont été repoussés par Suzanne. Je vois la foule, je sens ses prises de parti, pour Suzanne ou pour les anciens. Où suis-je dans cette scène, qu’est-ce que je ressens ?
2. J’entends la Parole audacieuse prononcée par ce tout jeune homme Daniel à l’annonce de la condamnation de Suzanne “Je suis innocent de la mort de cette femme !” Comment cette exclamation m’interpelle-t-elle ? Daniel n’aspire-t-il pas à la recherche de la Vérité ? Ai-je vécu une situation similaire ? j’en fais mémoire.
3. Dans sa recherche de vérité, Daniel rappelle ce qui pervertit le cœur des deux anciens; le premier ne pratiquait pas la justice et condamnait l'innocent, et le deuxième convoitait et dévoyait les filles d’Israël. Il les accuse d’une vie de désordre. Où en suis-je de ma pratique de la justice ? ou des jeux de séduction ?
Dans cette deuxième écoute, je me laisse guider par Daniel pour entendre comment il confond les deux anciens dans leur jugement injuste.
Porté par la confiance dans l’appel du prophète Daniel à faire la vérité dans sa vie, je m’assieds auprès de Jésus et je lui parle comme un ami parle à un ami. Je lui confie les lieux où moi aussi je désire faire la vérité et je lui confie mes intentions personnelles et la semaine qui débute.
Prends Seigneur, et reçois
toute ma liberté,
ma mémoire, mon intelligence
et toute ma volonté.
Tout ce que j’ai et ce que je possède,
c’est toi qui m’as tout donné, à toi, Seigneur, je le rends.
Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté.
Donne-moi seulement de t’aimer
et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit.
Au nom du Père, du Fils et du saint-Esprit
Avec le parcours de Carême “Mettre de l’ordre dans sa vie”, nous écoutons aujourd’hui le témoignage de Véronique, qui partage le renouveau de charité qu’elle a vécu grâce à la Parole de Dieu. A retrouver sur l’application ou le site internet Prie en chemin.
Cette semaine, avec le parcours de Carême “Mettre de l’ordre dans sa vie”, nous nous intéressons à notre relation aux autres, à la lumière des Ecritures.
Je me prépare à vivre cette semaine, avec dans le cœur tout mon cheminement de carême pour mettre de l’ordre dans ma vie. Seigneur je dépose au pied de ta croix, mes luttes, mes désirs, et ce qui m’attend aujourd’hui. je prends le temps de faire silence puis je dis « Tu es avec moi dans ce silence apaisé qui m’habite » et je trace sur moi un signe de croix : au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.
Nous écoutons le chant “Dirige moi par ta vérité” du groupe Ad dei gloriam.
La lecture de ce jour est tirée du livre de Daniel au chapitre 13.
En ces jours-là, le peuple venait de condamner à mort Suzanne. Alors elle cria d’une voix forte : « Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent, tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage. Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. » Le Seigneur entendit sa voix. Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l’esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel, qui se mit à crier d’une voix forte : « Je suis innocent de la mort de cette femme ! » Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda : « Que signifie cette parole que tu as prononcée ? » Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit : « Fils d’Israël, vous êtes donc fous ? Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité, vous avez condamné une fille d’Israël. Revenez au tribunal, car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. » Tout le peuple revint donc en hâte, et le collège des anciens dit à Daniel : « Viens siéger au milieu de nous et donne-nous des explications, car Dieu a déjà fait de toi un ancien. » Et Daniel leur dit : « Séparez-les bien l’un de l’autre, je vais les interroger. » Quand on les eut séparés, Daniel appela le premier et lui dit : « Toi qui as vieilli dans le mal, tu portes maintenant le poids des péchés que tu as commis autrefois en jugeant injustement : tu condamnais les innocents et tu acquittais les coupables, alors que le Seigneur a dit : “Tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste.” Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme, dis-nous sous quel arbre tu les as vus se donner l’un à l’autre ? » Il répondit : « Sous un sycomore. » Daniel dit : « Voilà justement un mensonge qui te condamne : l’ange de Dieu a reçu un ordre de Dieu, et il va te mettre à mort. » Daniel le renvoya, fit amener l’autre et lui dit : « Tu es de la race de Canaan et non de Juda ! La beauté t’a dévoyé et le désir a perverti ton cœur. C’est ainsi que vous traitiez les filles d’Israël, et, par crainte, elles se donnaient à vous. Mais une fille de Juda n’a pu consentir à votre crime. Dis-moi donc sous quel arbre tu les as vus se donner l’un à l’autre ? » Il répondit : « Sous un châtaignier. » Daniel lui dit : « Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne : l’ange de Dieu attend, l’épée à la main, pour te châtier, et vous faire exterminer. » Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui. Puis elle se retourna contre les deux anciens que Daniel avait convaincus de faux témoignage par leur propre bouche. Conformément à la loi de Moïse, on leur fit subir la peine que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain : on les mit à mort. Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je regarde en imagination, la scène. C’est un jardin de Babylone où vit un couple Joakim et Suzanne, deux justes; Suzanne était belle et fidèle au Seigneur. Je vois aussi ces deux anciens, chargés de rendre la justice mais dont les yeux ont été voilés par un attachement désordonné : leur désir envers Suzanne. Ils en viennent à porter un faux témoignage parce qu’ils ont été repoussés par Suzanne. Je vois la foule, je sens ses prises de parti, pour Suzanne ou pour les anciens. Où suis-je dans cette scène, qu’est-ce que je ressens ?
2. J’entends la Parole audacieuse prononcée par ce tout jeune homme Daniel à l’annonce de la condamnation de Suzanne “Je suis innocent de la mort de cette femme !” Comment cette exclamation m’interpelle-t-elle ? Daniel n’aspire-t-il pas à la recherche de la Vérité ? Ai-je vécu une situation similaire ? j’en fais mémoire.
3. Dans sa recherche de vérité, Daniel rappelle ce qui pervertit le cœur des deux anciens; le premier ne pratiquait pas la justice et condamnait l'innocent, et le deuxième convoitait et dévoyait les filles d’Israël. Il les accuse d’une vie de désordre. Où en suis-je de ma pratique de la justice ? ou des jeux de séduction ?
Dans cette deuxième écoute, je me laisse guider par Daniel pour entendre comment il confond les deux anciens dans leur jugement injuste.
Porté par la confiance dans l’appel du prophète Daniel à faire la vérité dans sa vie, je m’assieds auprès de Jésus et je lui parle comme un ami parle à un ami. Je lui confie les lieux où moi aussi je désire faire la vérité et je lui confie mes intentions personnelles et la semaine qui débute.
Prends Seigneur, et reçois
toute ma liberté,
ma mémoire, mon intelligence
et toute ma volonté.
Tout ce que j’ai et ce que je possède,
c’est toi qui m’as tout donné, à toi, Seigneur, je le rends.
Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté.
Donne-moi seulement de t’aimer
et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit.
Au nom du Père, du Fils et du saint-Esprit
Avec le parcours de Carême “Mettre de l’ordre dans sa vie”, nous écoutons aujourd’hui le témoignage de Véronique, qui partage le renouveau de charité qu’elle a vécu grâce à la Parole de Dieu. A retrouver sur l’application ou le site internet Prie en chemin.
Musiques
Dirige-moi par ta vérité de interprété par Choeur Ad Dei Gloriam
«Reçois notre adoration (2019)» © Choeur Ad Dei Gloriam (c) Ad Dei Gloriam
:
: