Mercredi 05 janvier 2022
Si on se souvient d’un geste de Jean-Baptiste, c’est bien de son doigt tendu vers Jésus. Il indique un autre, il sait qu’il n’est pas la source de son propre succès. Ce qui est extraordinaire, c’est que Jésus fait de même : il renvoie vers le Père, il se présente comme la porte, comme le chemin et non comme le but ultime. Ce décentrement, cette manière de renvoyer toujours à un Autre est au cœur de l’Evangile : c’est la juste manière d’être humain, c’est la manière de Dieu, qui se révèle dans la Trinité. Seigneur, apprends-moi ce décentrement de moi-même, fais-moi entrer dans cette danse où chacun se soucie de l’autre.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Chapitre 3, versets 15 et 16, puis 21 et 22
« En ce temps-là, le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. » Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. ». © AELF