Mardi 30 novembre 2021
Après avoir contemplé ces deux mondes, je peux aujourd’hui écouter ce qu’il s’y passe. D’un côté, Tibère, Pilate, les tétrarques, les grands prêtres : ce sont ceux dont on parle ; ils font l’actualité ; ils gouvernent le monde, sont écoutés, suivis. De l’autre côté, Jean. Il vit dans le silence du désert. En ce jour où nous fêtons saint André, apôtre, je peux écouter ces deux univers : le brouhaha de l’un (et aussi leur solitude sans doute), la discrétion de l’autre. C’est dans cette discrétion que la parole de Dieu va et peut retentir en moi.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Chapitre 3, versets 1 à 6
« L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode étant alors au pouvoir en Galilée, son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias en Abilène, les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ; et tout être vivant verra le salut de Dieu. » © AELF