Vendredi 25 novembre 2022
L’injonction de Jésus à veiller ne signifie pas d’avoir les yeux grands ouverts jour et nuit, mais plutôt d’une orientation du cœur dans la bonne direction, c’est-à-dire disposé au don et au service. Le sommeil dont nous devons nous réveiller est peut-être celui de l’indifférence. En ce jour, je m’exerce à la vigilance du cœur en étant attentive aux personnes que je vais croiser, dans la rue, au travail ou en cours, dans le bus ou le métro, à la maison… Je me laisse interpeller par leurs besoins, sans attendre qu’elles me demandent de l’aide.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Mt 24, 37-44
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient ; Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » © AELF Image à la une : https://pixabay.com/fr/photos/boulon-usain-sprint-course-3416304/