Mardi 21 janvier
Evangile du jour : Mc 2,23-28
Aujourd'hui, nous sommes aujourd’hui le mardi 21 janvier.
L’Église fait mémoire de sainte Agnès, martyre du 4ème siècle. Sa biographie, qui mêle l’authentique et le légendaire, en fait une figure de pureté et de dignité devant la violence des hommes.
Pour entrer en prière, je fais silence en moi-même. Je me présente à Dieu. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Nous écoutons le psaume 50, interprété en russe par les moines de l’abbaye de Valaam, qui chantent : Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 2 de l’évangile selon Saint Marc.
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. » Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. » Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. « Regarde ce qu’ils font… Cela n’est pas permis. » Les pharisiens, ce jour-là, font un triste usage du permis et du défendu. L’affaire est délicate : en matière religieuse, jusqu’où faut-il se tenir à des règles, respecter des rubriques, obéir à des lois et interdits ? Ma prière peut commencer ainsi : j’appelle sur moi et sur tous les chrétiens un esprit d’obéissance et de justesse, un esprit de discernement, l’esprit évangélique de Jésus.
2. « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. » Cette formule fameuse, je peux la répéter pour l’intérioriser. Que dit-elle ? Une chose est sûre : Jésus met la personne humaine au centre. Ce qui est authentiquement religieux est toujours fait pour l’homme. J’entends cela, et je m’en émerveille : quel est ce Dieu nouveau, le Dieu de Jésus Christ, qui est tellement tourné vers notre accomplissement d’hommes et de femmes ? Je rends grâce à Dieu.
3. En cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, je me rappelle que c’était là un grand désir de Jésus : que tous les hommes – hommes et femmes – soient UN ; qu’ils tendent peu à peu à n’avoir qu’un seul cœur, dans un seul Esprit qui est celui de Dieu. Je demande à Dieu que toutes les religions du monde, et d’abord toutes les confessions chrétiennes, travaillent ensemble à une humanité fraternelle.
Nous écoutons une deuxième fois le texte.
Je prends maintenant quelques instants pour adresser plus formellement quelques mots au Seigneur : lui confier des intentions, lui offrir la journée, ou toute autre prière personnelle.
Et, avec les chrétiens de toutes confessions, nous prions la prière que nous a enseignée Jésus, la plus œcuménique des prières :
Notre Père
qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui
notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
L’Église fait mémoire de sainte Agnès, martyre du 4ème siècle. Sa biographie, qui mêle l’authentique et le légendaire, en fait une figure de pureté et de dignité devant la violence des hommes.
Pour entrer en prière, je fais silence en moi-même. Je me présente à Dieu. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Nous écoutons le psaume 50, interprété en russe par les moines de l’abbaye de Valaam, qui chantent : Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 2 de l’évangile selon Saint Marc.
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. » Et Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. » Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. « Regarde ce qu’ils font… Cela n’est pas permis. » Les pharisiens, ce jour-là, font un triste usage du permis et du défendu. L’affaire est délicate : en matière religieuse, jusqu’où faut-il se tenir à des règles, respecter des rubriques, obéir à des lois et interdits ? Ma prière peut commencer ainsi : j’appelle sur moi et sur tous les chrétiens un esprit d’obéissance et de justesse, un esprit de discernement, l’esprit évangélique de Jésus.
2. « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. » Cette formule fameuse, je peux la répéter pour l’intérioriser. Que dit-elle ? Une chose est sûre : Jésus met la personne humaine au centre. Ce qui est authentiquement religieux est toujours fait pour l’homme. J’entends cela, et je m’en émerveille : quel est ce Dieu nouveau, le Dieu de Jésus Christ, qui est tellement tourné vers notre accomplissement d’hommes et de femmes ? Je rends grâce à Dieu.
3. En cette semaine de prière pour l’unité des chrétiens, je me rappelle que c’était là un grand désir de Jésus : que tous les hommes – hommes et femmes – soient UN ; qu’ils tendent peu à peu à n’avoir qu’un seul cœur, dans un seul Esprit qui est celui de Dieu. Je demande à Dieu que toutes les religions du monde, et d’abord toutes les confessions chrétiennes, travaillent ensemble à une humanité fraternelle.
Nous écoutons une deuxième fois le texte.
Je prends maintenant quelques instants pour adresser plus formellement quelques mots au Seigneur : lui confier des intentions, lui offrir la journée, ou toute autre prière personnelle.
Et, avec les chrétiens de toutes confessions, nous prions la prière que nous a enseignée Jésus, la plus œcuménique des prières :
Notre Père
qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui
notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Musiques
Psalm 50 de Valaam monastery choir interprété par Valaam monastery choir
«Chants from Valaam» © Creative Commons Youtube Audio Library Voir les conditions d'utilisation
Gliding de Keri Newdigate interprété par Keri Newdigate
«Still Waters» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes
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