Vendredi 15 avril 2022
Ce jour aussi est spécial. Les lectures et les gestes liturgiques nous rappellent comment depuis les temps anciens, Dieu a choisi d’être un libérateur qui paye de sa personne. Sa miséricorde et sa compassion sont sans limite. Ainsi, à travers la figure du Christ en croix, c’est bien Dieu en personne qui rejoint tous ceux et toutes celles qui souffrent de par le monde et dans toute l’histoire. Je regarde le Christ en croix et je dépose à ses pieds mes peines et mes combats, les peines et les combats de ceux qui m‘entourent.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Chapitre 20, versets 1 à 9
« Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts ». © AELF