Mardi 12 avril 2022
De grand matin, Marie Madeleine va au tombeau. Pour faire son deuil, elle a besoin de voir le corps de celui qu’elle a tant aimé et aussi d’accomplir les rites qui n’ont pu être pratiqués à cause de la hâte du vendredi. Les ténèbres extérieures reflètent les ténèbres de son cœur. Mais l’inouï est arrivé : la pierre a été enlevée, le corps a disparu et nul ne sait où on l’a déposé. Je reste avec Marie Madeleine devant le tombeau vide. Je reconnais en moi la difficulté à comprendre ce qu’il s’est passé ce jour-là et à croire que l’inouï est aussi possible dans ma vie, dans notre monde blessé et fragile.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Chapitre 20, versets 1 à 9
« Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts ». © AELF