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Relevés de toutes nos morts

Relevés de toutes nos morts

« Pâques nous ouvre vers la Pentecôte »

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Relevés de toutes nos morts

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Le texte qui suit, au style très oral, est une transcription du témoignage de Marie Levier, 48 ans, une des responsables de la communauté Fondacio en France.


Élevée dans la foi, Marie Levier nous parle pourtant des conversions successives qu'elle a vécues.

J'ai toujours vécu dans un univers chrétien dynamique. À 17 ans, j'ai fait une retraite, les ados, on été entre nous... et j'ai vraiment fait une expérience d'amitié intense. Ça a fait comme une voix intérieure en moi. C'est comme si Dieu m'avait dit : « Je ne t'ai pas créée pour être une pâle copie de tes parents. Deviens qui tu es. » Intérieurement, ça a vraiment changé des choses dans ma vie. Peu après, je faisais ma confirmation et dans ma lettre à l'évêque, j'ai écrit « Je suis née à l'âge de 17 ans. » Tout d'un coup, il y a quelque chose qui s'est débloqué en moi, dans les relations, dans envisager un avenir professionnel, des choses qui étaient tout englués avant, j'étais toute timide. Et là, déjà quelque chose d'une vie nouvelle s'est produit en moi, rien que par une expérience d'amitié forte.

À 22 ans, je suis à Paris dans une colloc d'étudiant et il y a une fille qui côtoie la communauté Fondation et sa manière de vivre sa foi, d'en parler avec les yeux qui brillent vraiment, ça a fait témoignage pour moi. Et puis il se trouve que cette année-là, les 18-25 ans organisaient un week-end auquel elle m'invite.
J'y viens volontiers et je rencontre un univers super accueillant où tout de suite je me sens inclus. Pour l'anecdote, le week-end d'avant, je m'étais cassé les dents de devant et donc je n'étais pas sortie de la semaine parce que vraiment je n'étais pas présentable. Mais là, je n'avais toujours pas de dans mes. J'ai choisi de sortir quand même et j'ai été vraiment accueillie comme j'étais.
Je me souviens que j'étais assez bouleversée par un témoignage d'une fille de deux ans de plus que moi, qui témoignait de la manière dont elle avait rencontré Dieu. Elle s'était vraiment sentie, à travers le regard de d'une personne aimée profondément, comme si Dieu lui disait « Je t'aime, tu as du prix à mes yeux. » Et moi, ça m'avait touchée, cette parole déjà.
Je me suis couchée le samedi soir, un peu perdue quand même. Je me disais mais ma vie allait bien avant. Et là, je me sens perdue. Le lendemain, on a eu un grand temps de silence, un temps de prière personnelle et l'image que j'avais, c'était comme une grande prairie avec des briques, les briques de ma maison toutes éparpillées, et comme si le Seigneur prenait les briques et rebaptiser la maison.
En fait, je ne sais plus si c'est lui qui rebâtissait la maison ou si c'était lui le ciment de la maison, mais il y avait quelque chose d'une grande paix qui m'a été donnée ce dimanche matin. L'après-midi, la messe de clôture commence et là, on prend un chant au rythme africain qui dit « Alléluia ! Christ est vivant, ressuscité ». Et là, vraiment, une douche de joie, l'assurance que le Christ est ressuscité, que sa vie est plus forte que la mort, que sa vie est plus forte que toutes nos morts. Et pour moi, ça venait vraiment sur un terreau où dans mes études, je côtoyais quand même plutôt des gens qui n'avaient pas vraiment beaucoup d'espérance en la vie un milieu un peu mortifère. Et donc entendre intérieurement que Sa vie était plus forte que la mort et que toutes nos morts ; et que cette ambiance de ténèbres qu'était autour de moi ; c'était très fort.
Ça m'a fait un tel effet de douche, de joie que le soir j'ai appelé mes copains pour leur dire : « voilà, j'étais un week-end, maintenant je sais, le Christ est ressuscité, il est vivant. Sa vie est plus forte que la mort que toutes nos morts. » Je vous raconte pas comment j'ai été reçue. Ils disaient « Mais oui, oui Marie, merci ! Elle est gentille celle-là » . Mais vraiment, j'étais dans une joie qui n'avait plus de limites.
Quand je me suis reposée face à cet événement, j'ai relu le couplet de ce chant qui dit : « La pierre du tombeau a été roulée. Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés. » Et je crois que vraiment cette parole a fait en moi une parole d'autorité. C'est une parole qui m'a mise en vie. C'est comme si j'arrivais avec un goût de tombeau et que là, la pierre est roulée et c'est une lumière de vie qui vient te toucher, t'aimer profondément et t'envoyer.
La résurrection c'est dans le quotidien de la vie. C'est pas que dans des grandes choses et des grands moments.
À un moment, j’étais dans une tristesse ou dans une 'bof-itude'. Je ne sais pas comment dire. En tout cas, la vie n'avait plus trop de goût. Je ne me souviens plus des circonstances.
C'était peut-être juste l'hiver long et pénible. Et puis j'ai entendu cet extrait de l'Exode, c'est Exode au chapitre 14, les versets 13 et 14 . « Moïse répondit au peuple : ‘N'ayez pas peur, tenez bon. Vous allez voir aujourd'hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver. Car ces Egyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais.
Le Seigneur combattra pour vous, et vous n'aurez rien à faire.’ » Et ce qui m'a étonné dans ce passage, c'est de dire « Regardez le Seigneur faire. » J'ai entendu « Mais arrête de te battre pour aller mieux. Juste, regarde moi faire et ce qui te tourmente, tu ne le verras plus. » Et c'est comme une invitation à me déposséder de la lutte pour absolument vivre et dire Ok, Seigneur, je te regarde faire. Et pour moi, en ce jour-là, je me souviens, c'était un avant après. Le lendemain, j'allais bien. J'avais retrouvé cette joie qui m'habite naturellement chaque jour. Ce n’est pas toujours une affaire de combat. On a notre part et il y a des moments où il faut s'arrêter et laisser le Seigneur faire.

Tous les récits de l’octave pascale nous remettent dans la joie et moi ça me fait revisiter tous ces moments où j’ai déjà eu ce goût de salut dans ma vie, ce goût de mort-résurrection et ça vient comme les ré-engrammer dans mon corps pour que cette foi reste vive. En plus, on monte vers la Pentecôte, vers la force de l’Esprit Saint qui nous est donné pour être un défenseur, quelqu’un qui nous donne l’audace de témoigner, un grand feu de joie.
Pâques nous ouvre vers la Pentecôte où je cours à grands pas !




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